Vendredi 29 mars dernier , à la Maison Symphonique de la Place des Arts ,avait lieu le spectacle de The Dark Side of the Moon – Version symphonique avec la participation de Lulu Hughes, l’Orchestre Symphonique du Conservatoire de la Montérégie dirigé, pour l’occasion, par la chef d’orchestre Véronique Lussier et le chœur de L’Opéra-Bouffe du Québec.
Il s’agissait d’un concert-bénéfice contre le cancer, il va donc de soi que le président du conseil d’administration de l’Institut du cancer de Montréal, André Boulanger ainsi que Tony Loffreda, président du conseil de campagne , nous ont présenté un petit mot de bienvenue.
Le concert a été présenté en deux parties. Au cours de première intitulée The Dark Side of the Moon, les neuf chansons de l’album ont été interprétées , par moments seulement avec le Chœur et l’Orchestre Symphonique et, pour quelques extraits, Lulu Hughes s’est jointe à eux pour notamment nous faire entendre The Great Gig in the Sky. Pour chacune de ces prestations, la chanteuse a reçu une ovation de la salle entière.
Après l’intermission, tout ce beau monde nous est revenu sur scène pour nous faire entendre des extraits de l’album The Wall dont Hey You et Nobody Home. Le public en voulait encore et encore. Lulu Hughes nous a donc fait entendre, comme premier rappel, Rock’n’Roll, puis deux autres rappels soit Eclipse et Money, trois rappels qui ont valu, à la fin, une superbe ovation à tous les participants.
En somme, un concert fort intéressant au cours duquel nous avons pu constater qu’une belle complicité s’était installée entre Véronique Lussier et Lulu Hughes. Nous avons également eu droit à de très bons moments de saxophone qui ont été fort appréciés du public. À mon avis, il n’y a qu’un seul bémol : la guitare électrique et la batterie prenaient toutes deux beaucoup de place et, par moments, on y perdait l’Orchestre. À peine pouvions-nous entendre le chœur et/ou Lulu Hughes qui, pourtant, a une voix puissante. Il n’en reste pas moins que cette soirée restera longtemps gravée dans la mémoire des fans inconditionnels de Pink Floyd.
Crédits Photos : Mikaël Theimer