10 ans de la Salle Bourgie : le Nouveau quatuor à cordes Orford ouvre joliment le bal!

Jeudi dernier, le 17 septembre 2020, à la Salle Bourgie du Musée des Beaux Arts de Montréal, avait lieu l’ouverture de la 10ième Saison. Pour l’occasion, la Salle Bourgie avait invité le Nouveau quatuor à cordes Orford  qui nous attendait avec un programme des plus intéressants, une mixture de classique et de contemporain.  Au programme, le Quatuor à cordes No 2, op. 50 – Adagio, Vivace et Andante (1991) du compositeur québécois Jacques Hétu suivi du Quatuor à cordes No 9 en do majeur,  op. 59 No 3 de Ludwig Van Beethoven (1806).

Le Nouveau quatuor à cordes Orford est à la base composé des violonistes Andrew Wan et Jonathan Crow (qui occupent alternativement la chaise du 1er violon au sein du groupe), de l’altiste Eric Nowlin et du violoncelliste Brian Manker. À remarquer que pour le concert présenté jeudi dernier, Eric Nowlin ,étant retenu aux États-Unis, a été remplacé par Douglas McNabney. Il s’agit de quatre musiciens au CV plus que flatteur qui se sont réunis en 2009 pour former le Nouveau quatuor à cordes Orford. En 2020, ils éprouvent toujours un réel plaisir à se retrouver et à performer ensemble.

Nos quatre amis, qui ont choisi de s’exécuter le visage couvert, nous ont présenté le Quatuor à cordes No 2, op. 50  de Jacques Hétu (1938 – 2010), un des compositeurs canadiens les plus joués, tant au Canada qu’à l’étranger. Le premier mouvement Adagio était plutôt austère alors qu’avec le deuxième mouvement Allegro, le rythme s’est évidemment allégé pour se terminer modérément avec le troisième mouvement (qui avait été écrit à la mémoire de la mère de Jacques Hétu). Une pièce que personnellement nous ne connaissions pas, mais qui fut fort appréciée par l’assistance (limitée à environ 125 spectateurs, normes sanitaires obligent) qui l’a généreusement démontré.

Nous avons ensuite pu entendre le Quatuor à cordes No 9 en do majeur, op 59 No 3 de  Beethoven dont on célèbre cette année le 250ième anniversaire de naissance. Ce n’est pas sa pièce la plus connue, mais nous pouvions tout de même y reconnaître sa signature. Une attention était donnée au violoncelle qui nous a fait entendre ses petits coups d’archet particuliers ainsi qu’à l’alto qui a également eu son moment de gloire. Une très belle pièce surtout très bien interprétée qui a valu au Quatuor une autre salve d’applaudissements ainsi qu’une chaude ovation debout.

En bref, une soirée d’ouverture prémisse d’une saison des plus intéressantes. Pour plus d’informations concernant la programmation de la Salle Bourgie, c’est par ICI. Nous vous souhaitons donc une bonne saison musicale entre les murs de vitraux de cette belle salle qu’est la Salle Bourgie.