Ant-Man et la guêpe

Paul Rudd reprend son rôle d’Ant-Man pour le deuxième volet de cette série de l’univers Marvel. Celui-ci, tout le comme premier, possède une formule simple, mais efficace. Le ton est  léger et amusant, ce qui est plutôt rafraîchissant lorsque l’on repense à la fin misérable d’Avengers : Infinity War.

Le plus impressionnant d’Ant-Man and the Wasp est le fait qu’il s’agit du dernier film de la phase trois de l’univers Marvel (Le vingtième de la série si on compte Incredible Hulk), et que celui-ci sait rester frais et intéressant. Certes, Marvel ne réinvente pas la roue, mais montre que leur formule sait se distinguer sur plusieurs niveaux. Petit détail au niveau de l’histoire, les évenements d’Ant- Man and The Wasp se déroule après Captain america : Civil War et avant Avengers : Infinity War.

Le casting,  comprenant Evangeline LillyMichael PeñaMichael DouglasLaurence Fishburne et T.I.est définitivement l’un des meilleurs aspects de ce film. Il ne fait aucun doute que les acteurs sont très justes dans leur exécution. Michael Peña se démarque particulièrement du lot par son charisme et son humour. Même chose pour Paul Rudd, qui sait toujours comment se mettre en valeur.  Nous retrouvons aussi Evangeline Lilly, qui incarne Hope Van Dyne avec brio. Dans le premier volet de la série, celle-ci n’avait pas le droit d’enfiler son costume d’héroïne, car son père voulait la protéger. C’est dans ce film que celle-ci passe d’un personnage secondaire à un rôle beaucoup plus important au niveau narratif. En visionnant la bande-annonce, on s’attend à ce que celle-ci soit la partenaire de Paul Rudd et qu’ils travaillent en équipe, mais ceci fait en sorte que notre protagoniste, Ant-Man, est parfois laissé au second plan, comme un copilote, et non le héros.

L’une des parties narratives les plus intéressantes est définitivement la relation entre Scott Lang (Paul Rudd) et sa fille (Abby Ryder Fortson). Les thématiques de la famille et de la paternité sont abordées, ce qui amène une dimension humaine, et non juste de l’action et de l’humour, bien que le film soit un heureux mélange des deux.

Par contre, nous retrouvons plusieurs faiblesses au niveau du vilain, qui est loin d’avoir le charisme ou les motivations de Thanos (Avengers : Infinity War) ou encore d’Erik Killmonger (Black Panther). Avec ses multiples teintes de gris, la cinématographie ne se démarque pas du lot non plus, mais le film sait se reprendre par sa prémisse intéressante et ses jeux avec les grandeurs, donnant un aspect très ludique au film qui est mis en valeur par le 3D. Il faut dire que le 3D est très bien utilisé et justifiable, ce qui n’est pas le cas de toutes les sorties de ce médium. Les chorégraphies de combat et les effets spéciaux sont tous excellents, bien que ce ne soit plus une surprise pour un film de cette ampleur. La caméra est stable et nous ne sommes pas déroutés lors de scènes d’action intenses.

Bref, il s’agit d’une aventure intéressante et légère qui saura divertir son audience. Certes, ce n’est pas le film le plus innovateur ou révolutionnaire de Marvel, mais celui-ci s’inscrit parfaitement dans son univers et amène un vent de fraîcheur sur la lourdeur des derniers volets de celui-ci.

Crédits Photos : Marvel