Les Choristes : une parfaite réadaptation !

Inspirée des films La Cage aux Rossignols de Jean Dréville et Les Choristes de Christophe Barratier, la pièce portant le même nom que ce dernier a été réadaptée par le metteur en scène Serge Denoncourt. Elle a su captiver l’attention du public présent au Monument-National lors de la première médiatique qui a eu lieu ce mercredi 30 mai.

François L’Écuyer nous a livré une belle performance en interprétant les rôles du narrateur ainsi que celui du personnage principal  En guise de pion, Clément Mathieu va intégrer l’internat Fond de l’étang où de jeunes garçons en difficulté ne cessent de semer la pagaille ! Ce pensionnat est dirigé par le Directeur Rachin interprété, quant à lui , par Henri Chassé, un homme qui est synonyme d’amertume et d’agressivité.

Une fois arrivé à l’établissement, Clément Mathieu fait la connaissance de Pépinot (Malik Gervais-Aubourg) mais aussi du concierge Père Maxence (Gary Boudreault) qui, bien qu’il paraisse dur  en écoutant les directives de Rachin, est en réalité un personnage touchant qui aime sincèrement les enfants !

Clément Mathieu voit plus que des cancres dans chacun des enfants, et surtout chez Pierre Morhange (Clément Henry De Villeneuve) qui se cache derrière une image qui ne lui ressemble pas. Le surveillant, qui est d’abord musicien, va donc capter l’attention des élèves en les initiant à la musique. D’ailleurs, les chants des petits enfants de Laval et de Mont-Royal ont donné lieu à des moments magiques qui ont satisfait le public.

Un autre personnage vient à la rencontre de Mathieu. Il s’agit de Violette jouée, quant à elle, par la belle et talentueuse Lynda Johnson.  Travaillant beaucoup, la mère de Morhange n’a plus le temps de s’occuper de son fils qui la désespère bien souvent par ses attitudes. Sa beauté et sa fragilité ne laissent pas indifférent Clément Mathieu. Bien que peu présent dans l’ensemble de la pièce, ce personnage, de par la qualité du jeu de Lynda Johnson, a su nous toucher au cœur !

Les projections, les décors,  la ressemblance des comédiens, sans oublier les magnifiques musiques de Bruno Coulais , nous faisaient plonger directement dans le film que nous connaissons tous ! Cependant, malgré la fidélité de l’oeuvre, la pièce fut encore meilleure de par son supplément d’humour et d’émotion.

Finalement, cette oeuvre s’est terminée par la belle chorale des petits enfants de Laval et de Mont-Royal et sur une belle ovation debout plus que méritée !

Crédits Photos : Ève-Line Montagne