Crystal

Crystal du Cirque du soleil – Prodigieux et mirobolant

C’est avec le cœur plein d’allégresse que nous nous sommes présentés, jeudi soir, le 21 décembre 2023, au Centrel Bell pour la Première Médiatique du spectacle Crystal présenté par le Cirque du Soleil. Une représentation inqualifiable, il n’y a pas de mot pour rendre justice à un tel spectacle.

Un seul décor, une cambuse métallique, qui se transforme au fur et à mesure des besoins, grâce aux différents éclairages et effets spéciaux préparés par les éclairagistes. Les décors existaient aussi sur la glace, toujours grâce à ces jeux de lumière, je me rappelle notamment cet énorme dessin de Mandala qui a décoré la glace pendant plusieurs instants, fabuleux à regarder, avec ses mille et une couleurs et arabesques.

Crédit photo : Angéline Gosselin / Éklectik Média

La musique, comme à l’habitude, exclusive au Cirque du Soleil, nous a procuré d’énormes plaisirs auditifs. Les musiciens que l’on pouvait apercevoir parfois sur la glace ou encore cachés ici et là dans l’énorme cabane, nous en ont mis plein les oreilles, et ce quel que soit le moment de la soirée.   Le pianiste  quant à lui, nous en a mis plein le yeux, puisqu’il s’exécutait sur un piano de Crystal , rien de moins. Pendant la durée d’un numéro spectaculaire, il est apparu avec ses comparses, se promenant ici et là sur la patinoire à l’oeuvre sur son instrument.  D’ailleurs, toute cette musique à différents rythmes nous a accompagnés tout au long de la soirée, ajoutant à l’atmosphère de fête qui régnait dans le Centre Bell.

Il y avait les clowns, sans perruque ni nez, et en costume différent de ce que nous avons l’habitude de voir, qui n’ont pas manqué de faire rire les grands et les petits, avec la complicité de certains spectateurs. Pas de fanfreluches ni paillettes dans les costumes ou très peu, rien pour nous distraire de ce que nous pouvions voir. Ce qui nous était offert, était, si elle existe, la perfection.

Crédit photo : Angéline Gosselin / Éklectik Média

Crystal est cette jeune adolescente qui se sent perdue, qui ne semble pas avoir sa place et qui semble intimidée par moment, mais qui n’a de cesse de nous épater avec son patinage et ses acrobaties. Je me suis souvent posé la question durant la soirée à savoir s’il s’agissait de patineurs artistiques qui avaient appris certaines disciplines circassiennes, ou s’il s’agissait de circassien qui avaient appris le patinage artistique. En fait, chacun dans leur discipline frôlaient le sublime de leur art.

Au niveau du patinage artistique, nous avons eu droit à de fabuleuses chorégraphies autant en danse qu’en patinage en solo. Des sauts fabuleux, de magnifiques portés, des pirouettes, des arabesques digne des Jeux Olympiques. Des triples et des quadruples sauts, rien n’a été épargné pour nous éblouir avec toutes ces performances hors du commun.

Crédit photo : Angéline Gosselin / Éklectik Média

Dans une publicité précédant la présentation du spectacle, nous avions lu que ce spectacle nous ferait voir la possibilité de dépasser la loi de la gravité, ce que nous avons vu. En effet, lors de nos multiples coups d’œil à travers les fenêtres de la cambuse, nous avons pu voir un étudiant installé à sa table de travail, en train d’étudier, alors que la table de travail était juchée sur un mur de la chambre, des moments comme celui-là on nous en a offert de toutes les sortes.

Des Oh! des Ah! fusaient de partout à tous moments, car il fallait être aussi attentifs à surveiller ce qui se passait sur la glace autant qu’à ce qui se passait dans les airs, où on pouvait distinguer des acrobaties de toutes sortes. Crystal continuait son petit bonhomme de chemin, elle aussi parfois sur la glace et à d’autres moments en s’envoyant dans les airs, toujours à la recherche de sa place, de sa lumière, qu’elle trouve finalement vers la fin, à sa grande joie et à celle du public.

Un spectacle à la hauteur de ce que le Cirque du Soleil nous a toujours présenté, mais je dirais avec une coche plus haute. À se demander ce qui nous attend dans les années à venir.

Crédit photos : Angéline Gosselin / Éklectik Média