Dan Bigras : un livre ouvert d’émotions !

L’auteur-compositeur-interprète et aussi acteur n’a plus besoin d’être présenté. De son album Ange Animal à son personnage de Richard Sanscartier dans la série 30 vies, Dan Bigras a su marquer le cœur des Québécois.

Dans le cadre des FrancoFolies de Montréal, l’artiste nous a livré toute une performance ce dimanche sur la Scène Loto-Québec. En effet, Bigras nous a présenté son spectacle Le temps des seigneurs qui est également le nom de sa biographique parue en octobre dernier.

Teinté de poésie et d’humour, Dan le conteur nous fait voyager entre succès et anecdotes. Les reprises de Câline de blues, Les soirs de scotch et Il suffirait de presque rien ont séduit le public. Les célèbres Naufrage et Tue-moi n’ont d’ailleurs pas manqué de transpercer le public à coup de frissons tandis que Le douleurama nous a laissé un souvenir aussi marquant qu’hilarant. Pour celle-ci, les musiciens ont mis un masque pour y ajouter un surplus d’intention envers les politiciens qui, comme l’a témoigné l’artiste,  cachent leurs généreuses primes dans des paradis fiscaux au lieu de nous offrir de bons soins de santé ou 10 psychologues par école, chose dont ces dernières auraient bien besoin.

Plus le spectacle avançait, et plus c’était beau à voir. Très complices, les musiciens nous ont offert de magnifiques solos dont ceux de la violoniste Andréanne Tremblay qui nous transportait au rythme de son instrument. Parlant de musicien, Dan Bigras nous a montré une nouvelle fois à quel point il transpirait la musique, du clavier à l’accordéon, et de la guitare à la batterie!

Des Trois petits cochons  jusqu’au poème Sarajevo en passant par Ange animal  qui était férocement éclairée par des lumières rouges, Dan Bigras a transmis des émotions intenses autant dans le rire que dans les larmes. Le public était en communion avec lui.

De la politique à l’homosexualité, le chanteur nous a partagé le fond de ses pensées notamment sur le fait qu’on devrait informer les combattants des vraies raisons de leur départ et qu’on devrait les soutenir quand ils reviennent. Si on apprivoisait davantage cette manière de voir les choses, notre monde en serait que plus beau.

Crédits photos : Stéphanie Payez/Éklectik Média