Daniel Bélanger dévoile une trame libre et métaphorique

En ces temps confinés où il nous reste bien souvent que notre imaginaire pour s’évader, Daniel Bélanger sort de ses quatre années écoulées depuis la parution de son dernier album Paloma , paru en 2016, pour nous plonger dans sa tête remplie de musiques métaphoriques. En effet, celui qui nous charme depuis tant d’années par la pureté et l’impact de ses mots nous propose un tout nouvel album intitulé Travelling.

Dans cet opus, Bélanger met l’accent sur la corde compositeur de son arc si bien rempli pour nous faire voyager sur une route instrumentale dont il en est le conducteur. Dès l’ouverture de cette aventure d’une durée de 13 compositions, dont la pièce Froide était la gâchette est le premier extrait, l’artiste nous transmet sa liberté d’expression en allant puiser dans chacun des genres et des instruments qui l’accompagne. Le mariage de l’opéra, de sifflet et des instruments à cordes qui glissent à merveille les uns dans les autres crée une symbiose parfaitement maîtrisée apportant une belle vulnérabilité aux Ondes sensibles s’abstenir. 

En plus de cette panoplie d’instruments (violon, piano, banjo, guitare électrique, contrebasse, saxophone, orgue…) l’auteur-compositeur et interprète y joint à quelques reprises sa voix qui nous rappelle ainsi la nature première. Travelling permet à chacun des titres de laisser libre cours à notre  propre imagination et de se créer, chacun à notre manière, nos films, nos personnages ainsi que les histoires qui leur donneront vie.

Cette aventure musicale se termine comme elle a commencé sur un espace ouvert (Apertuna) qui nous invite ainsi à recommencer l’expérience autant de fois que ça nous chante. Nos coups de cœur vont pour les pièces Froide était la gâchette, Le triomphe d’une perruche, Ondes sensibles s’abstenir et Les disparitions sélectives. L’album Travelling de Daniel Bélanger est maintenant disponible en magasin ainsi que sur toutes les plateformes de téléchargement.