À l’occasion de leur programmation d’automne, les éditions Québec Amérique nous offrent une panoplie de petites nouvelles à dévorer. On vous parle de cinq d’entre elles.
Stéphanie Boulay : L’animal
L’autrice-compositrice et interprète Stéphanie Boulay partage son talent pour l’écriture dans une nouvelle qui, à l’origine, était publiée dans Les disparus d’Ély – Mortels. Cette nouvelle met en vedette un grand-père et sa petite fille qui parcourent ensemble la forêt à la quête d’une bête. Cette poursuite montre bien plus qu’une simple chasse à l’animal ; elle montre la force, la résilience et l’importance de suivre son instinct.
Sarah-Maude Beauchesne : La Madrague
La célèbre autrice, scénariste et comédienne Sarah-Maude Beauchesne partage la nouvelle La Madrague, publiée à l’origine dans Travaux Manuels et parue en 2016 aux mêmes éditions. Dans celle-ci Sara-Maude met l’accent sur la beauté de la femme et la tension sexuelle que vivent des amies curieuses de se goûter les unes les autres. Cette nouvelle émane de sensualité et d’envie de se découvrir !
Patrick Sénécal : 38 kilomètres
Le célèbre auteur Patrick Senecal nous partage à son tour une touchante nouvelle qui se situe au cœur d’une famille sur le point de déménager. Voilà plusieurs années que les parents avaient préparé le terrain auprès des enfants, mais Nathan, lui, n’était toujours pas prêt à quitter sa vie de jeune adolescent pour la grande ville de Montréal. C’est alors que le père du gamin va le conduire à un rite de passage de 38 kilomètres. Une aventure qui met le doigt sur la détermination, l’acceptation et la confiance en soi !
Simon Boulerice : Portrait-robot de ma furie
L’auteur d’une cinquantaine d’ouvrages dévoile la nouvelle Portrait-robot de ma furie , parue elle aussi dans Les disparus d’Ély – Mortels. L’histoire nous permet de faire connaissance avec Blanche Carrier, une jeune fille ayant pour passion et modèle de vie la célèbre Sissi Spacek et particulièrement son rôle de Carrie. Cette fixation envers ce personnage a beau donner un côté malsain à Blanche, elle dégage davantage de profondeur et de tristesse comme celle qu’elle est incapable d’exprimer clairement. Cette nouvelle est à la fois troublante et pleine de sens.
Yves Beauchemin : Un voyage en Russie
Cette oeuvre de jeunesse écrite en 1964 a été réécrite à l’âge mûr de l’auteur pour nous partager avec force et absurdité le voyage de l’auteur en Russie où il doit donner une conférence sur la paléontologie judiciaire. Une expérience où les rencontres vont couler à flots entre un guide souvent perplexe, des militaires munis de kalachnikov ou encore une pluie de briques. L’homme ne sera pas au bout de ses surprises, mais nous surprendra à son tour par un zeste d’humour.
À lire aussi : Le saphir de Marie Laberge