Une énergie démente accueille The Dirty Heads au Corona

C’est bien connu, les admirateurs de musique dans la région de Montréal sont déments comparée à d’autres villes québécoises et canadiennes. Le 8 novembre dernier, le groupe de reggae rock, The Dirty Heads était de passage au Théâtre Corona après une trop longue absence de sept ans en sol montréalais. En effet le dernier passage du groupe dans la métropole remonte à 2010 au Mtelus (alors le Métropolis) lors de la tournée Any Port in A Storm. Cette fois-ci c’est pour promouvoir leur tout nouvel album, Swim Team, qu’il vienne nous rendre visite et malgré leur absentéisme, leurs fans ne les ont pas oubliés, comme en témoignaient la vente rapide de billets, le spectacle à guichet fermé et la folle énergie que le public déployait lors de cette soirée des plus divertissantes.

C’est Tyrone’s Jacket, un groupe très énergique composé de deux chanteurs (l’un d’eux est également guitariste) et d’une DJ / batteuse assurait la première partie du spectacle avec la formation The Unlikely Candidates, un groupe indie rock qui a également été un énorme coup de cœur pour moi dans la soirée.

Puis est venu le moment tant attendu de l’entrée sur scène de Dirty Heads. Durant la soirée les membres du groupe ont offert une prestation carrément débile. Leur énergie était comparable à celle qu’un individu pourrait acquérir en consommant une douzaine de canettes de boissons énergisantes. (Vous voyez le genre?!).

Ils ont joué sur les vieux succès autant que sur les plus récents tubes pour assurer le succès de leur représentation. Le public a donc pu se défouler et danser sur des pistes comme Medusa (en collaboration avec Tyronne’s Jacket), My Sweet Summer, Vacation, Dance All Night, That’s What I Need, Spread too thin (combinée avec Lay Me Down).

On a également eu droit à entres autres Sloth’s revenge (ou comme j’aime beaucoup l’appelé non officiellement Goonies never say die), Burn Slow et Celebrate en collaboration avec Kyle Morris de The Unlikely Candidates, qui s’est présenté sur scène malgré sa blessure au pied, pour interpréter la chanson avec Jared Watson (Dirty J) et Dustin Bushnell (Duddy B), les covocalistes de Dirty Heads.

 

Côté technique, quelques difficultés ont été notées au concernant le son, notamment au niveau des micros et des nombreux feedbacks durant les deux premiers actes. Toutefois, le tout a été facilement relégué aux oubliettes lorsque Dirty Heads s’est pointé sur scène avec ses jeux de lumière très recherchés et proposant un mélange savoureux d’effets variés. Que ce soit des lignes de petites lumières DEL sous la batterie, des tours lumineuses hallucinantes ou les spots traditionnels, le résultat était vraiment fabuleux, quoique trop éblouissant par moment nous obligeant à fermer les yeux ou à nous protéger le visage avec nos mains.

En général, la soirée s’est déroulée dans une grosse dose de bonne humeur et de pep légendaire. Un spectacle franchement mémorable qui, on l’espère, donnera le goût à la formation de revenir nous voir (et pas dans sept ans s’il vous plaît).

Swim Team, le nouveau disque de Dirty Heads est disponible en magasin et virtuellement, notamment sur iTunes.

Crédit photo: ©Facebook Dirty Heads

 

 

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