Le 19 novembre dernier, lors de l’avant-première de Gladiator II, je me suis lancée dans l’arène des gladiateurs de la Rome antique. Étant passée à côté du 1ᵉʳ volet de 2000, j’ai regardé cette masterpiece d’il y a 24 ans. Une fois le film originel terminé, je me suis empressée de visionner la bande-annonce de ce deuxième volet.
Au premier abord, il en ressort une légère inquiétude face au rendu des effets spéciaux. Pour autant, je reste curieuse de découvrir cette production hollywoodienne qui commence justement avec un résumé du premier volet sous forme de peintures animées montrant les moments clés des aventures de Maximus Decimus Meridius dans le Colisée en 180 ap. JC.
Nouvelle ère chez les gladiateurs
Nous retrouvons Rome, seize ans après les morts de Maximus (Russell Crowe) et de Commodus (Joaquin Phoenix). À la tête de l’empire, deux frères (joués par Joseph Quinn et Fred Hechinger) dont la passion sanguinaire se traduit par l’organisation régulière de combats entre gladiateurs. Les lieux sont divers : ils ont lieu dans les maisons de riches romains ou au sein du Colisée.
En parallèle, sur les côtes du continent africain, Lucius Verus (Paul Mescal), alors connu sous le nom d’Hanno, vit avec sa femme Arishat (Yuval Gonen) dans une ville fortifiée. Cette dernière est rapidement attaquée par les soldats romains menés par le général Marcus Acacius (Pedro Pascal).
Fait prisonnier romain et veuf (Arishat, archère dans l’armée de Numidie, est tuée dans l’attaque), Hanno/Lucius est emmené dans un camp d’entrainement pour gladiateurs dirigé par Macrinus (Denzel Washington). Ce dernier lui promet la tête du général Acacius si son nouveau champion gagne les combats précédents. On ne peut que constater que l’évolution du personnage joué par Paul Mescal est copiée collée sur son aîné Russell Crowe, jusqu’aux retrouvailles avec sa mère Lucilla (Connie Nielsen) au sein des cellules des gladiateurs !
Un film à grand spectacle, un peu décevant
Les 2h46 de film enchaînent les combats dans les différentes arènes contre toutes sortes d’adversaires. Ces derniers sont plus ou moins bien réalisés en effets spéciaux. On retrouve des singes à moitié zombies, un rhinocéros qui, lui, semble vrai, des requins (encore moins bien réalisés que dans la production Netflix Sous la Seine) dans un Colisée transformé en piscine pour accueillir des bateaux reconstituant la bataille de Salamine.
Ce film est divertissant, on ne subit pas la durée de presque trois heures et les acteurs sont bons. Pour autant, soulignons qu’il est bien difficile d’égaler les performances de Joaquin Phoenix et de Russell Crowe dans le premier volet.
En conclusion, Gladiator II est une bonne manière d’occuper une après-midi dans une salle obscure, mais ne vous attendez pas à une masterclass de Ridley Scott, on a vu mieux !