Jean-Philippe Sylvestre nous a simplement séduit

Nous avons été conviés, mardi le 27 avril 2021, à la Salle Pierre Mercure du Centre Pierre Péladeau à l’enregistrement du concert Tout Mozart, ayant comme invité spécial Jean-Philippe Sylvestre, au piano. Le concert a été mis en ligne dès le 27 avril en début de soirée et qui y demeurera jusqu’au 11 mai.

Nous avons eu droit tout d’abord à une pièce de Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), en trois mouvements, qu’il a composée alors qu’il n’avait que seize ans après son retour d’Italie, intitulée Divertimanto que l’Orchestre Classique de Montréal a interprété avec brio, sous la direction du chef assistant de la saison Xavier Brossard-Ménard qui de son côté a dirigé avec l’assurance d’un chef qui n’en était pas à sa première performance sur le podium.

Puis, ce fut le changement à la direction, alors que Boris Brott, chef attitré de OCM prenait la barre pour nous faire entendre La Symphonie concertante en sol majeur, op. 13 de Joseph Bologne de St-Georges, mieux connu sous le nom  Chevalier de St-Georges (1745-1799), un contemporain de Mozart. Une pièce bien interprétée, où les deux premiers violons ont magnifiquement exécuté leurs parties. Par moment, on aurait pu penser que ceux-ci tenaient une conversation entre eux. Quant au chef, il a été, comme à son habitude, à la hauteur.

C’est également Monsieur Brott qui a dirigé l’OCM pour la pièce de résistance, soit le Concerto No. 23 K. 488 de Mozart, le plus romantique des compositeurs classiques. On dit que le 2ᵉ mouvement, Adagio, figure parmi les œuvres les plus connues du compositeur. Au piano, un Québécois qui ne cesse de nous rendre fier de tous ses accomplissements, soit Jean-Philippe Sylvestre, qui aux dires de Yannick Nézet-Séguin, est un véritable poète du piano.

Cette œuvre écrite pour un orchestre complet incluant bois et cuivres et que Boris Brott a arrangé pour satisfaire les besoins du moment, c’est-à-dire un orchestre strictement à cordes et piano. Cette performance de Jean-Philippe est d’ailleurs une des plus belles qui nous ait été donnée de voir, on pouvait ressentir toute l’émotion que lui-même ressentait. Le tout lui a valu une ovation debout, qui était fortement méritée.

Tout Mozart, est disponible en Webdiffusion jusqu’au 11 mai. N’hésitez pas à vous procurer un accès.