La Dame aux camélias de Peter Quanz avec l’Orchestre des Grands Ballets est actuellement présenté à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts jusqu’au 28 octobre prochain. Dans ce spectacle d’une beauté sans nom, tout est là, l’histoire, imaginée par Alexandre Dumas, entre Marguerite Gautier et Armand Duval.
Tout est là dans un magnifique pas de… quatre tableaux. Les personnages dansent, semblent s’envoler à certains moments. Ah les portés ! Puis, il y a les robes, les costumes masculins, y compris les hauts-de-forme qui virevoltent joyeusement dans l’ouverture de la seconde partie. Tout ça !
Une histoire passionnelle que l’on suit bien à travers trois Marguerite drôlement bien… interprétées par Rachele Buriassi, Any Nesvitaylo et Maude Sabourin. Quant aux trois Armand, bravo aux Esnel Ramos, Roddy Dobble et Raphaël Bouchard! Des interprètes fabuleux, des danseuses, des danseurs qui y croient et nous entraînent dans leur ‘croyance’. On danse aussi… enfin presque !
Cette histoire réimaginée par Peter Quanz est une bonne idée. Pleine de bonnes idées. Tout est à dire, autant que rien ne l’est, de la direction artistique de Gradimir Pankov qui a vu, bien vu l’œuvre de Dumas. La direction musicale de Dina Gilbert, tellement juste. Les choix de Florian Ziemen ne pouvaient être autres, croirait-on, tellement chaque pièce lance les pas, les arabesques.
Le piano de Rosalie Asselin trônant discrètement sur la scène, juste là, à droite… quelle bonne idée ! Tout ça pour dire qu’une soirée parfaite, c’est pas mal ça. Les Grands Ballets Canadiens ont misé sur le romantisme et, une fois de plus, ont misé juste. La salle n’en finissait plus de distribuer ses applaudissements, autant durant certains tableaux qu’à la toute fin, quand elle a compris que voilà, c’était la fin. Et quelle fin !
On rappelle que le Grand Ballet, La Dame aux Camélias, seront à Wilfrid-Pelletier jusqu’au 28 octobre.