Le compositeur et interprète Calogero dévoile aujourd’hui son huitième album en carrière. Un album qui combine la retenue et l’aspect dansant de son univers et qui soulève des textes remplis d’espoir. Dans une ère où tout semble différent et parfois même éteint, Calogero nous plonge dans son Centre-Ville harmonisé par sa voix si particulièrement lyrique.
Bien que l’album ait été fait pendant le confinement comme le rappel entre autres la chanson On fait comme si devenu presque un hymne à ce début de pandémie mondiale, le chanteur sort de ce sujet en laissant planer une énergie réconfortante et positive qui apporte à l’ensemble de l’opus une belle légèreté qui fait du bien. Comme beaucoup d’artistes français qui ont rythmé la grande variété, Calogero explore le temps à sa façon, avec douceur et une grande justesse dans la pièce Le temps qui porte le thème à bout de bras et qui nous semble être le cœur de cet album.
Parmi les collaborations, l’artiste est à sa première avec l’auteur-compositeur et interprète Benjamin Biolay qui signe les textes Mauvais perdant et la chanson titre de l’album, Centre-Ville, cette même chanson qu’il partage en chœur avec la chanteuse Clara Luciani. Pour le reste, Calogero reste fidèle à lui-même en joignant sa création aux mots de Paul École.
La musicalité de Centre-ville est très éclectique atteignant ainsi toutes les générations dans une pop électro assumé des années 80 où s’y parsème quelques poussières de jazz et latino qui apportent d’ailleurs un aspect sensuel à certaines chansons. Par exemple, Celui d’en bas confirme cette idée avec l’énergie du saxophone.
Centre-Ville aurait pu être reporté à l’année prochaine en raison des circonstances actuelles, mais heureusement, c’est aujourd’hui que le disque peut prendre place dans notre quotidien. Il faut bien admettre que cela aurait été dommage de nous priver d’une si belle lumière réconfortante dans une période où l’on en a tant besoin.
Le nouvel album de Calogero est donc disponible en magasin et sur toutes les plateformes de téléchargement. Nos pièces préférées de l’opus sont On fait comme si, Le temps, Centre-Ville, La rumeur et Mauvais perdant.