La nuit venue : au coeur de la mafia chinoise

Dans le cadre du Festival Cinémania, nous avons visionné ce film de Frédéric Farrucci mettant en vedette le comédien Guang Huo ( Jin) et la chanteuse et actrice Camélia Jordana (Naomi). Le long métrage dévoile l’étendue de la mafia chinoise pour laquelle Jin travaille. Passionné par la musique et particulièrement l’électro, Jin est un ancien DJ immigré en France. N’ayant pas ses papiers, il est devenu chauffeur de VTC et exerce ce métier depuis maintenant 5 ans. 

Son rêve de travailler dans le milieu de la musique ne l’a jamais quitté et une belle opportunité s’offre à lui, ce qui lui donne espoir de quitter son rôle de chauffeur qui l’épuise de plus en plus. Malheureusement, un grave incident va mettre en péril son projet. Il va devoir continuer d’exercer une vie qu’il n’aime pas pour survivre à ses besoins et rembourser ses dettes.

Lors d’une course, il fait la rencontre de Naomi qui, intriguée par le jeune homme et sa musique va lui demander d’être son chauffeur attitré pour ses sorties de boîtes. Au fil des soirées, les deux personnages finissent par entamer une relation pour laquelle Jin va prendre des risques qui vont mettre en péril ses relations avec la mafia. Peu importe la direction que prend Jin, il est pris dans un engrenage dont aucune issue n’ est possible et qui nous laisse parfois perplexe.

L’histoire d’amour que vivent les deux tourtereaux aurait pu apporter la légèreté dont l’histoire avait besoin, mais celle-ci est un peu trop vite explorée, ce qui laisse au final beaucoup trop de place à la mafia chinoise et à son abus contrôlant qui alourdit l’histoire en plus d’y ajouter des longueurs qui nous font perdre de l’intérêt en cours de route. Bien que le sujet de base soit intéressant et que la performance des acteurs attire notre regard, La nuit venue nous laisse sur notre faim avec une multitude de questions qui n’ont pas trouvé de réponses.