Le film tant attendu Dumbo est à l’affiche depuis le vendredi 29 mars. Ce dessin animé mettant en vedette le petit éléphant volant a été adapté par nul autre que Tim Burton. C’est au sein de l’univers de Max Médici (Danny Devito), le propriétaire du cirque, que l’histoire débute. On y découvre plusieurs personnages intéressants dont Milly et Joe qui, après le décès de leur mère, retrouvent enfin leur père parti en mission. Un retour maladroit et distant pour cette famille brisée par cette disparition.
Malgré son sentiment d’impuissance et sa peine, Holt (Colin Farrell) va réintégrer la troupe du cirque et, avec ses enfants, il va faire la rencontre de Baby Jumbo que, en tant que public, nous ne pouvons que trouver mignon à chacune de ses apparitions, ce qui n’est pas le cas des gens qui entourent l’éléphanteau. Sa particularité va en faire rire plus d’un jusqu’à en attirer la colère de sa mère. En prenant la défense de son petit, Maman Jumbo va causer des dégâts et être transférée ailleurs.
La tristesse de Dumbo face au départ de sa mère va attirer l’attention de Milly qui se sent proche de l’animal. Avec l’aide de son frère, celle-ci va tenter de lui remonter le moral jusqu’à y découvrir la magie de ses oreilles. Un don qui pourrait non seulement sauver le cirque, mais également permettre à Dumbo de retrouver sa mère.
Bien que le film soit extrêmement bien réalisé et qu’on prend plaisir à le regarder, il nous faut du temps avant de reconnaître la signature atypique de Burton qui, pour le coup, s’est montré davantage dans la retenue et dans l’esprit de Disney. Cela n’enlève rien à la qualité de l’histoire et des personnages qui ont, chacun à leur manière, une belle prestance scénique. Le graphisme est une nouvelle fois à souligner, particulièrement dans la scène culte des éléphants roses qui prend une tout autre dimension dans le regard de Dumbo, et dans le nôtre aussi.