L'univers symphonique du cinéma:

L’univers symphonique du cinéma: un délice pour les yeux

Nous avons pu entrer dans l’univers symphonique du cinéma, le vendredi 11 mars dernier, à La Maison Symphonique de la Place des Arts, au premier d’une série de concerts présentés par l’Orchestre FILMharmonique, habilement dirigé par Francis Choinière et qui mettait en vedette également la soprano Sarah Dufresne. La majorité des arrangements et transcriptions de ce concert sont signés Joey Reda et sont une belle réussite. On reconnaît bien le son de l’Orchestre FILMharmonique!

Comme le titre l’indique, il s’agissait de musique des films les plus connus et les plus populaires dont le thème A Diamond is forever  de Karl Jenkins, tiré du film Palladio, une musique qui comme tous les thèmes de film a son côté doux qui nous amène graduellement vers la finale, une très belle interprétation de OF.  Nous avons également eu droit au Thème de Dances with Wolves de John Barry, qui n’a laissé personne indifférent. Quant à la Sicilian Pastorale de Nino Rota, tirée du film The Godfather, elle nous a apporté des frissons incontrôlables, tout comme le film d’ailleurs que nous avons tous vu pour la première fois il y a maintenant cinquante ans. Comment pourrait ont oublié une telle saga ? Ce fut ensuite au tour du Prélude de Bernard Hermann, tiré du film Psycho, avec une magnifique finale.

L'univers symphonique du cinéma :
Crédit photo : Tam Lan Truong

Évidemment qu’on ne pouvait passer outre Ennio Morricone à qui tout un bloc a été dédié en commençant par le thème principal de Cinema Paradiso, au cours duquel on pouvait reconnaître quelques strophes de Moon River, tiré de Breakfast at Tiffany. Un arrangement original et fort apprécié. Puis, l’arrivée sur scène de la belle et séduisante Sarah Dufresne qui nous a séduit avec son interprétation de Your Love, extraite d’Once Upon a Time in the West, un magnifique arrangement que nous ne sommes pas prêts d’oublier. Pour finir cette première partie, ce fut The Ecstasy of Gold aux arômes de The Good, the Bad and the Ugly, que Sarah a également chanté pour nous avec sa superbe voix de soprano.

Après quelques minutes d’entracte, c’est François Dompierre qui est monté sur scène. Il nous a mis au parfum de la première pièce de la seconde partie qui allait être jouée. Il s’agissait de l’une de ses compositions intitulées Céleste inspirée du film Les portes tournantes. Une pièce qui fut chaudement accueillie et appréciée de l’assistance qui n’a pas ménagé ses applaudissements, et avec raison. Ce fut ensuite le retour de Sarah Dufresne qui nous a enchantés de sa version de May it Be, tirée du film The Lord of the Rings. Yann Tiersen faisait aussi partie du programme de la soirée avec La Valse d’Amélie tirée du film Amélie, une pièce plutôt courte, mais de toute beauté comme le dit le vieil adage : la qualité suppléait à la quantité.

L'univers symphonique du cinéma:
Crédit photo : Tam Lan Truong

John Williams a aussi eu droit à tout un bloc au cours duquel nous avons pu entendre A Window to the Past, un clin d’œil vers Harry Potter : un superpe solo de flûte m’a laissée sans souffle. Évidemment que la puissante œuvre relative à The Schindler’s List n’a pas été omise, ce qui n’a pas manqué d’éveiller des frissons chez quelques-uns. Puis une escapade au Japon avec la Suite de Memoirs of a Geisha, avec il va sans dire une saveur orientale.

Le tout s’est terminé avec Hans Zimmer et son Chevaliers De Sangreal de The Da Vinci Code avec quelques mesures de tambour superbement bien jouées. Un concert qui s’est clos avec deux rappels avec la magnifique Sarah Dufresne qui nous a réinterprété notamment Your Love d’Once Upon a Time in the West. L’Orchestre FILMharmonique nous a choyés avec un tel programme  divinement bien dirigé par Francis Choinière. Pour l’occasion, Francis avait choisi un flamboyant veston de velours noir garni de passementeries or sur les épaules, à un bras et sur la devanture, un style qui lui va à ravir.

GFN Productions nous revient le vendredi 18 mars avec Une soirée de rêve qui mettra en vedette le trio canadien Lyrico, qui nous fera entendre une partie de son répertoire d’airs italiens, ainsi que des grands airs de Broadway. Des billets sont encore disponibles par ici.