En octobre dernier, on annonçait la nouvelle que la cantatrice Marie-Josée Lord serait l’invitée surprise du spectacle Parapapam présenté à la salle Wilfrid-Pelletier du 8 au 10 décembre. Pour en savoir un peu plus sur le spectacle et sur ses souvenirs de Noël, nous avons posé quelques questions à l’artiste.
Comment as-tu accueilli ce projet-là ?
Je l’ai très bien accueilli. J’étais vraiment contente. J’aimais les artistes qui étaient sur ce spectacle-là. J’adore Mario. Je n’ai jamais chanté avec Patrick Bruel et ça m’intrigue. Vladimir, je l’ai découvert et c’est magnifique. Puis, quand on m’a dit que c’était avec un chœur de 100 voix. Of Course.
Qu’est-ce que ça ajoute à ton interprétation d’être avec un orchestre philharmonique ?
Avec un orchestre, je suis habituée de chanter, mais un orchestre et un chœur, c’est comme si ça donnait une deuxième pulsion, ça te soulève. J’ai toujours l’impression que quand je chante avec un orchestre ou avec un chœur que c’est plus facile parce que c’est comme s’ils faisaient tout le travail. Ils te portent et toi, tu flottes juste là-dessus. C’est merveilleux. Un concert de Noël sans un chœur, je trouve que ça n’a pas de sens. Il y a quelque chose de grandiose, c’est comme une émotion décuplée et c’est ça qu’il faut.
Les chansons de Nöel ont une sonorité particulière qui fait en sorte qu’on reconnait tout de suite qu’il s’agit d’une chanson de Noël. Est-ce que pour toi ça facilite ou complique l’interprétation ?
Non, ça ne change rien pour moi dans la mesure où je suis en contact avec les paroles et la mélodie. Tant que les paroles sont significatives et que tu as du plaisir à les chanter, c’est ça qui t’aide à partager de l’émotion. Quand en plus, il y a un orchestre et que les arrangements sont beaux, ça facilite encore plus l’interprétation.
Qu’est-ce qui fait, selon toi, qu’une chanson de Noël perdure dans le temps ?
Je pense que la mélodie est très accrocheuse et l’atmosphère porte cette chanson-là. Je pense aussi que dès qu’on entend un chant de Noël, on le relie à un souvenir donc je pense que si la chanson ne te renvoie pas à un souvenir, tu ne la retiendras pas. C’est comme Petit papa Noël, on la retient parce qu’elle est liée à notre enfance et c’est la première chanson de Noël que les parents chantent à leurs enfants. La promenade aux traineaux pour moi, c’est relié directement à jouer dehors et le centre d’achat. Je pense que c’est pour ça que les chansons de Noël perdurent, puisqu’elles sont connectées à des souvenirs, et chaque fois que ces chansons jouent, si ça recrée le souvenir, on a envie de l’écouter.
Si tu avais pu être l’interprète originale d’une chanson de Noël, ce serait laquelle ?
Noël à Jérusalem parce que, que je l’entende en été, au printemps ou en hiver, je trouve que c’est toujours une belle chanson, une belle mélodie. Je l’ai toujours entendu avec Enrico Marcias puisque c’est ce que j’écoutais quand j’étais jeune. Chaque fois que je l’écoute, j’entends son côté arabisant. Dans le spectacle, c’est Mario Pelchat qui la chante et ça me fait le même effet.
La Soprano, Marie-Josée Lord vous attend donc dès le 8 décembre pour le spectacle Parapapam qu’elle présente comme le plus beau spectacle de Noël à vie.