Mauvais garçons pour la vie : un retour fortement réussi

Pas moins de 17 ans se sont écoulés entre le deuxième et le troisième volet de la franchise américaine Bad Boys. C’est alors à une clientèle beaucoup plus mature que cet ultime volet, à l’affiche dès ce soir, s’adresse. Will Smith ainsi que Martin Lawrence réincarnent leur personnage respectif et nous en mettent plein la vue dès les débuts de cette comédie d’action policière fort attendue. Cette fois-ci, nous aurons le privilège de voir de nouveaux metteurs en scène (Adil El Arbi, Bilal Fallah) prenant la place de Michael Bay ayant œuvré pour les deux premiers films de la série.

 

Des fusils, des larmes, du sang et …beaucoup de rires!

On nous installe rapidement dans le contexte avec nos deux gaillards ayant vieilli mais sans avoir perdu de leur personnalité et charisme. Marcus (Martin Lawrence) est toujours aussi marrant et provoquera plusieurs rires tout au long de cette aventure intense parsemée de moments oscillant entre le drame, la comédie et l’action, le tout avec un rythme très bien délivré. Il n’y a pas du tout de longueurs, le tout coule bien et manie bien les auditeurs à leur guise. Cette fois, les rôles des protagonistes sont inversés. Les chasseurs deviennent des proies ! On exploitera des vestiges du passé des personnages principaux afin de tisser de nouvelles intrigues et mener le spectateur vers une finale assez inattendue. Il y a une certaine violence par moments qui détonne et surprend, mais ce  n’est que passager et orchestré à des moments stratégiques pour renforcer un certain niveau de compréhension de la psychologie des personnages. Aussi, la relation de Mike avec son Capitaine est hilarante. On doit souligner le talent de l’acteur Joe Pantoliano (Memento, Les sopranos, The matrix).

Somme toute, ce troisième volet est amplement réussi et saura plaire aux amateurs et aussi raviver la flamme pour la relève, plus jeune, qui aura aussi plaisir à rire des quarantenaires que sont Marcus et Mike. Ne laissez en aucun cas l’hésitation vous hanter ; si vous aviez aimé les prédécesseurs de ce film, vous vous en mordrez les doigts !