OM au pied du Mont-Royal : 35 000 personnes séduites par Yannick Nézet-Séguin!

Mercredi soir, sur l’immense terrasse au pied du Mont-Royal, avait lieu le tant attendu concert de l’Orchestre Métropolitain sous l’habile direction du non moins célèbre et adulé de tous, Yannick Nézet Séguin, avec la participation de Pénélope McQuade comme animatrice.

Au menu, une entrée des plus savoureuses à la Edvard Grieg, Suite no 1 de Peer Gynt, un délice pour les oreilles!Nous avions l’impression d’assister à une répétition du Boléro de Ravel tellement les crescendos se ressemblaient. Une belle interprétation de cette pièce, dont je faisais la découverte, une découverte des plus intéressantes et des plus agréables.

Puis, vint le plat de résistance qui n’était autre que la célèbre Symphonie No 5 de Tchaïkovski et ses quatre mouvements. Eh oui, il n’a pas seulement composé des ballets et des opéras, il a aussi écrit des symphonies et des concertos. Un autre bonheur pour l’ouïe! Encore là, on aurait dit que tout avait été mis en oeuvre pour préparer nos oreilles au Boléro, à cause des crescendos qui se sont encore fait entendre ici et là.

Enfin, le dessert,  le Boléro de Ravel  que chacun attendait avec impatience, et qui nous a fait frémir de plaisir. Des petites nuances très subtiles nous l’ont fait différencier de la version à laquelle nous étions habitués, laquelle était, selon moi, plus courtes de quelques secondes. De plus, les flûtes semblaient plus présentes aussi. Bref, une version de laquelle ressortait beaucoup d’émotion, d’excitation, de sensibilité, à la satisfaction des 35 000 personnes venues pour apprécier OM et leur directeur, et qui ont immédiatement été séduites et envoûtées.

Toute la gamme des émotions y a passé, et, tout comme le reste du programme de la soirée, ces émotions se sont fait vivre en crescendo. 35 000 personnes pourront dire qu’elles se sont laissées bercer par Yannick Nézet Séguin. Par moment, sa gestuelle donnait l’impression qu’il berçait autant, sinon plus, les spectateurs que ses musiciens. Qui que ce soit, chacun semble y avoir trouvé son compte. Comme l’a si bien dit Yannick avant de nous quitter, “À l’année prochaine!”

Crédits Photos : Courtoisie