Première de Nathalie Simard : une femme radieuse, un spectacle époustouflant!

C’est une femme rayonnante de bonheur, en possession de tous ses moyens qui nous est apparue, lundi soir le 11 novembre, sur la scène de la Cinquième Salle de la Place des Arts. Nous avons pu voir une femme nouvelle en la personne de Nathalie Simard qui effectue avec cette tournée un retour dans un monde qu’elle aime et parmi des fans inconditionnels qui ne l’ont jamais oubliée.

Malgré la tempête de neige qui sévissait, deux générations s’étaient donné rendez-vous: les baby-boomers pour applaudir ou leur fille adoptive ou la fille qu’ils auraient aimé avoir et la génération Y, sa génération, parmi laquelle se retrouvent ceux qui ont grandi avec elle, qui ont assisté à ses premiers balbutiements artistiques et qui l’ont suivie pendant ces quarante dernière années.

Elle est entrée sur scène en chantant Pour te voir qui lui a valu une ovation debout de la part de tous. On a pu constater tout le changement qui s’est effectué en elle.  Selon les statistiques qu’elle nous a fournies, 50 ans l’été dernier, 40 ans de carrière et 70 livres en moins, tout cela pour nous faire profiter de cette nouvelle femme. Nathalie est au sommet de ses capacités, a muri, et sa voix a développé une puissance à laquelle on ne se serait pas attendu il y a quelques années.

Puis ce fut le succès de Boule Noire, Aimer d’amour qui a aussi été trés bien reçu. Sa prestation de The Greatest Love of All de la grande Dame, comme elle l’appelle, Whitney Houston , n’est pas passée inaperçue non plus. En fait, nous avons fait connaissance avec une Nathalie Simard qui vient de renaître. On sent la passion qui brûle en elle, une passion de femme amoureuse et une passion d’artiste. C’est ce que sa voix nous a prouvé. Madame Simard a aussi voulu donner une grande place à son  ami et mentor Jacques Michel de qui elle a chanté Amène-toi chez nous.

Elle nous a présenté un medley des plus belles chansons françaises avec bien évidemment en première place La Bohème de l’immortel Charles Aznavour, Salut les amoureux de Joe Dassin, C’est beau la vie de Jean Ferrat, C’est ma vie d’Adamo et Gigi l’Amoroso de la sexy Dalida.  Il y avait un jardin du grand poète Georges Moustaki était une célébration à notre planète que, a-t-elle fait remarquer, nous avons pas mal maganée et que, malheureusement, nous maganons encore.  Elle n’a pas oublié une de nos grandes dames de la chanson d’ici, Madame Nicole Martin, à qui elle a rendu un vibrant hommage avec sa version de Il était une fois des gens heureux de Stéphane Venne. Elle a bien raison la belle Nathalie quand elle dit qu’on aime bien ça les chansons nostalgiques.

Avec sa prestation de Like the Way I Do de Melissa Etheridge, une de ses inspirations, elle nous a montré la fougue qui brûle toujours en elle et qu’elle bouge toujours aussi bien, et avec classe en plus. Quelle rockeuse ! Pour les besoins de la cause, et elle s’est excusée auprès d’eux de le faire, elle a réuni son papa et sa maman en chantant leur chanson préférée, une chanson qui est sortie l’année de sa naissance, en 1969, Il était une fois dans l’ouest d’Ennio Morricone qu’elle a chantée sans aucune parole, elle n’a fait que murmurer l’air mais, à vrai dire, un seul mot aurait été de trop. Elle nous a envoûtés avec sa voix puissante.  Quelle belle fin de première partie!

En deuxième partie, sa fille Eve s’est joint à elle pour Sweet child of mine et Tout si tu m’aimes. Puis,  Nathalie a quitté la scène, laissant toute la place à Eve, qui nous a présenté sa version de Somewhere Over the Rainbow, une version vraiment personnalisée, une réussite de Jean Fernand Girard et qui nous a permis de la découvrir. Comme quoi fruit ne tombe jamais loin de l’arbre…. Puis, ce fut le délire lorsque Nathalie a entammé un medley enfant avec une projection d’images du Village de Nathalie. On a même eu de la visite surprise avec Maya l’abeille et Chibouki!

Nous avons vraiment été choyés avec cette autre production de Martin Leclerc qui n’aurait pas pu être un succès complet sans l’accompagnement et le support apporté par les musiciens: à la basse Gabrielle Gélinas, à la batterie Steven Cape, à la guitare Alain Bertrand, aux claviers Lucie Cauchon, au piano, à la direction musicale et arrangments Jean Fernand Girard.

Pour couronner le tout, en rappel, ce fut la chanson titre du spectacle qui a encore soulevé l’assistance qui refusait de la laisser partir. Elle a reçu beaucoup de belles marques d’amour de la part du public , mais il ne faut pas oublier tout l’amour qu’elle a mis dans la préparation de ce spectacle époustouflant. Nathalie Simard L’amour a pris son temps poursuit sa tournée au Québec jusqu’en juin 2020. Pour de plus amples informations sur les spectacles près de chez-vous, c’est ici. Des billets sont encore disponibles.

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