La relève de la musique pop canadienne à l’honneur!

Avant le très attendu spectacle de La Voix 5 en tournée à l’International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu, les adolescents et adolescentes friands de musique pop canadienne ont été relativement bien servis avec deux artistes de la relève sympathiques et touchés par un accueil aussi chaleureux.

Sous le coup de 19h30 samedi soir, Virginia To Vegas a envahi modestement la scène principale du festival sous un tonnerre de cris stridents. Accompagné d’un percussionniste et d’un DJ, Derik John Baker de son vrai nom a offert des chansons inédites ainsi que certaines issues de son premier album Utopian paru en 2016. Bien que l’artiste ne possède pas une voix puissante, il n’a pas manqué d’énergie, se déplaçant régulièrement de gauche à droite de la scène et utilisant même le couloir au milieu de la foule. Il a souligné à maintes reprises son amour pour le Québec. Par contre, la décision d’utiliser des extraits de chansons pré-enregistrées en même temps que de chanter en temps réel a provoqué quelques malaises.  Ce choix faisait décrocher même pendant la livraison des pièces jouant en boucle sur Virgin Radio (Don’t Fight The Music, Lights Out et Selfish). La manie du chanteur de s’éloigner de son micro empêchait de comprendre quelques paroles.

Une heure plus tard, devant une foule encore plus endiablée, Scott Helman a livré avec aplomb les pièces de son disque Hôtel de Ville. Avec ses traits lui donnant des airs de garçon préadolescent, le chanteur n’a pas tardé à exprimer son attachement envers le Québec, lui qui a enregistré son album à Montréal. Il a déclaré que le public québécois est le plus attachant et électrisant au Canada. Les festivaliers se sont empressés de prouver ses dires de plus belle. Il y a même une jeune femme qui a brandi une pancarte sur laquelle on pouvait lire le jeu de mots suivant : You’re so hot that I feel like I’m in Hellman (Traduction libre : Tu es si chaud que tu me donnes l’impression d’être en enfer, mec!)!Que ce soit pendant l’interprétation de ballades comme Ripple Effect ou de succès comme Bungalow, Scott Hellman a aussi bien maîtrisé son instrument vocal que son fidèle ukulélé!

Crédits Photos : Pascal Ratthé