Rita Tabbakh

Rita Tabbakh : Une escapade des plus agréables

Mercredi le 3 novembre, nous avons pu profiter d’une escapade des plus agréables à travers Paris grâce à la séduisante interprète Rita Tabbakh qui nous avait organisé un circuit dans la ville lumière. Un circuit qu’elle nous a présenté au Casino de Montréal. La belle Rita s’est présentée sur scène en compagnie de ses musiciennes, la pianiste Jo-Annie Bourdeau et la violoniste Édith Fitzgerald, qui ont accompli un super beau travail dans l’accompagnement de Rita.

Comme le titre l’indique, à travers les chansons des grands auteurs-compositeurs de ce monde, madame Tabbakh nous a amenés ici et là dans Paris. Son tour de chant s’est amorcé avec nul autre que le (comme elle le dit si bien) grand petit Charles Aznavour, avec  Hier encore qui fut suivie par Amenez-moi et de l’incontournable La Bohème. Et finalement, pour le remercier de l’avoir écrite et pour nous remercier  d’être là, elle nous a déclaré que nous étions For me formidable.

L’artiste nous a amenés au cœur du répertoire de Barbara, envers qui elle voue une admiration sans borne, nous avons d’ailleurs pu entendre Quand reviendras-tu ? Le voyage vers Paris a continué vers les Champs Elysée du beau Joe Dassin, qui fut suivie de Et si tu n’existais pas. Rita Tabbakh a toujours cette magnifique voix que nous avons pu découvrir dans Shéhérazade ou encore dans le spectacle Les immortels. Sa sensibilité et son émotion sont toujours aussi présentes dans ses interprétations.

Toujours tirée du répertoire de Dassin, elle nous a interprété On s’est aimé comme on se quitte. Puis, un succès que Michel Sardou a popularisé,  La maladie d’amour. Souvent quand on est amoureux, on est également heureux, d’où son choix de La ballade des gens heureux de Gérard Lenorman, un autre délice pour les oreilles.

Évidemment, elle ne pouvait passer outre Gilbert Bécaud, de qui elle nous a sérénadé C’est en septembre ainsi que Léo Ferré et son Avec le temps. Ce temps qui passe si vite, trop vite. Dalida était aussi présente, son J’attendrai a fait fureur, ainsi que Paroles Paroles sans oublier Gigi L’amorozo. Sous l’invitation de l’artiste, le public n’a pas hésité à répondre présent.

La grande Édith Piaf faisait également partie de ces hommages notamment avec les pièces Milord, Mon manège à moi, Non je ne regrette rien ainsi qu’une de ses plus belles chansons d’amour, L’Hymne à l’amour, qu’elle a écrite à la suite du décès de son amant Marcel Cerdan. Au dire de Rita, l’amour étant plus fort que tout, elle nous l’a démontré avec Quand on a que l’amour, de l’immortel Jacques Brel pour terminer avec une vérité de Jean Ferrat C’est beau la vie.

En résumé, un magnifique après-midi pour les inconditionnels de la nostalgie. Des belles personnes sur la scène et un public qui a pris plaisir à le chanter avec l’attachante Rita Tabbakh.