Slavatore Adamo

Salvatore Adamo, toujours la fibre d’un crooneur

Pour son retour au Québec, après 17 ans d’absence, nous retrouvons le “crooner” Salvatore Adamo dans la salle mythique Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts. Tout d’abord au commencement du spectacle, le chanteur entre sur les premières note de son succès C’est ma vie accueilli par une “standing ovation” de son publique. Cette preuve d’amour est une prémisse de tout l’amour que le chanteur reçoit tout au cours de la soirée.

Le public participe au spectacle en chantant, clappant des mains, en applaudissant, et en encourageant le chanteur en commentant certaine de ses interventions. Après 60 ans de carrière, les fans sont toujours autant au rendez-vous, la preuve la salle est complète même sur le troisième balcons.

Adamo Salvatore
© Isabelle Hamel Blouin, Éklectik Média

De plus dans ce spectacle, Salvatore Adamo est accompagné sur scène de musicien aux multiples talents. Les musiciens changent d’instruments au fil des chansons. Il y a de la guitare acoustique et électrique, accordéon, contrebasse, batterie, violons, percussion, violons, clarinette, trombone, boss piano, claviériste et une basse. L’interprète chante autant de ses récentes compositions, ses succès et aussi ses premières chanson toujours avec candeur et émotion. Salvatore Adamo n’a aucunement perdu de son charme et de son talent d’interprétation.

En plus, la mise en scène est simple et feutré. Il a toujours un jet de lumière sur le chanteur pour l’éclairer. Il y a des lumières qui part du derrières de la scène et va dans la foule, ce qui crée du mouvement au spectacle. Le chanteur se trémousse un peu en dansant, gesticulant pour donner de l’émotion à son interprétation. Il chante avec un micro sur pied et tabouret parfois pour prendre une pause et change pour un micro sans fil quand il veut bouger avec ses chansons.

Adamo Salvatore
© Isabelle Hamel Blouin, Éklectik Média

Pour faire des pauses et introduire ses chansons, il fait quelques interventions en expliquant son processus de créations et ses réflexions. Par exemple pour la chanson Le rêve, il explique qu’il s’est inspiré de la mort de Martin Luther King pour l’écrire. Pour l’introduction de la chanson Méfie-toi, il affirme qu’il a la réputation pour être une personne polie et de bonne réputation et après il nous dit de le croire quand il nous dit de se méfier des personnes de bonne réputation. Il fait la même démarche pour sa chanson Le monde a mal. Le « crooner » plonge dans tous les thèmes de son répertoire musicale.

© Isabelle Hamel Blouin