Hier, le cabaret du casino de Montréal nous offrait une soirée haute en couleurs où la coquinerie et la sensualité étaient au premier rang. Scarlett James était bien entourée (une vingtaine de danseurs, musiciens et choristes) afin de nous proposer une évasion dans le monde du Burlesque.
Un animateur rigolo nous a fait oublier les transitions entre chaque numéro en s’adressant à la foule et en interagissant avec le public de façon humoristique et dynamique. Le spectacle était vraiment bien monté, orchestré et ficelé. Le tout s’est déroulé sans faille et sans aucune longueur.
La trame sonore comprenait des titres à succès tels que Candyman, These boots were made for walking, My heart belongs to daddy, i put a spell on you. Le répertoire affichait également plusieurs titres classiques des cabarets dont Welcome to Burlesque, Mein Herr et Show me how to Burlesque. Je me dois de souligner la qualité des choristes.
Nancy Fortin m’a subjugué avec son interprétation de la pièce Golden Eye de Tina Turner tirée du célèbre film du même nom de James Bond. Adria de la Para était fascinante et tout en beauté. Il était étonnant de voir autant de puissance et de chaleur émaner de sa petite stature, une petite femme asiatique avec un charisme fou et une assurance exemplaire! Yanick Lanthier et Tamara Dupuis ont bien soutenu leurs congénères.
Des hits remaniés et revisités ont réussi grandement à nous faire frémir dont You give love a bad name de Bon Jovi et All about that bass de Meghan Trainor dans une version blues-jazz enlevante.
Des costumes superbes et des accessoires étaient au rendez-vous dont une balançoire et un cheval muni d’un poteau de danse qui virevoltait sous le poids de Scarlett James, une artiste de renommée internationale qui a aussi osé aussi prendre un bain en haute voltige. Il ne faudrait surtout pas oublier les prouesses acrobatiques au drapé aérien qui étaient fascinantes.
Les dames ont eu leur lot de plaisir visuel avec les danseurs masculins qui ne laissèrent personne de la gent féminine indifférent ! Raiko Portuondo, Eddy Mijares ainsi que Jonathan Roumain ont démontré leur savoir-faire en matière de séduction en s’effeuillant et en bombant leur torse musclés tout en effectuant plusieurs prouesses physiques, le sourire aux lèvres.
Un orchestre de sept musiciens chevronnés donnait le ton avec une précision de qualité. Sous la direction de Patrick Coiteux (saxophone), les maîtres Philippe Brochu (batterie), Denis Fortier (basse électrique et contrebasse), Steve Washko (guitares et banjo), Daniel Loyer (claviers et plusieurs cuivres), Steve Moran (trompette) et Marc Fortin (trombone) ont su nous prévaloir d’un divertissement exaltant.
À quand Burlesque III? 😉
Crédit photos: Angéline Gosselin