La Symphonie inachevée de Schubert se termine harmonieusement bien

Nous avons passé un beau dimanche après-midi à la Maison Symphonique de la Place des Arts en compagnie de l’Orchestre Symphonique de Montréal dirigé par son désormais célèbre directeur Kent Nagano.

Dans le cadre du Festival Schubert, dont c’était l’ouverture, nous avons tout d’abord eu droit à une conférence pré-concert animée par  Katerine Verebely et à laquelle ont participé le Maestro Nagano et la musicologue Marie-Hélène Benoit-Otis. Après les annonces d’usage, un hommage a été rendu aux 63 Canadiens décédés à bord du vol 752, en l’honneur desquels une minute de silence a été gardée. Ces moments sont toujours très émouvants.

Ce concert nous a permis d’entendre la fameuse Symphonie no 8, dite Inachevée, avec ses deux mouvements au lieu des habituels quatre mouvements à l’époque lesquels étaient empreints de mélancolie, de nostalgie et de tristesse mais la pièce se terminait harmonieusement bien.

Nous avons par la suite pu entendre quelques extraits de La belle meunière interprétés par le baryton Dietrich Henschel, accompagné au piano par Sholto Munich. On peut que lever notre chapeau à Schubert pour une telle oeuvre, mais également aux deux interprètes qui l’ont magnifiquement bien rendue.

Après l’intermission, l’OSM nous est revenu, toujours sous la direction de notre ami Kent Nagano pour nous offrir la Symphonie no 5 en si bémol majeur dans laquelle nous avons très bien pu identifier les quatre mouvements qu’il était normal de retrouver dans une Symphonie. Si l’ouverture est garante du restant du festival, notre ami Franz Schubert aura de quoi être fier de son oeuvre et de l’OSM!

Le Festival Schubert est à l’affiche de la Maison Symphonique pour toute la semaine et des billets sont encore disponibles.

Crédits Photos : Antoine Saito