Vérité ou conséquence?

Le nouveau bébé de Blumhouse, Vérité ou conséquence arrive ce mardi en DVD. Quoi de mieux qu’un bon film d’épouvante pour se faire frissonner en plein mois de juillet ? Et si je te demandais , à toi, que choisirais-tu ? Vérité ou conséquence ?

Un groupe d’amis en voyage au Mexique rencontrent un inconnu qui décide de les faire jouer au célèbre jeu Vérité ou conséquence. Tout va bien jusqu’à ce que les amis reviennent aux États-Unis et qu’ils ramènent avec eux une force maléfique qui continue le jeu. S’ils refusent de jouer, ils meurent.


Blumhouse, connu pour ses productions horrifiques comme Insidieux, Get Out ou encore récemment l’excellent Bonne fête encore , revient à la charge ici avec un style qu’on n’avait pas vraiment vu depuis quelques temps dans le cinéma d’horreur : le typique film d’ado. Mais pas besoin d’avoir 15 ans pour aimer le film, juste besoin de décrocher et de ne pas analyser tout ce qui se passe à l’écran.

Ce film nous présente une brochette de beaux acteurs parfaitement bien choisis pour ce genre de films, une intrigue qui nous propose un semi slasher surnaturel et une finale… prévisible. Mais bon… est-ce qu’on peut vraiment en vouloir aux scénaristes de vouloir nous mener là !? Ceci est la « conséquence » à payer quand on veut offrir ce genre de production.


Si vous vous attendez à du sanglant ou du gore, je vous conseille de vous refaire un marathon de « Décadence » parce qu’ici, en terme d’hémoglobine, vous serez déçus. Des jump scare ? Oui et non. À part quelques sursauts ici et là, il n’y a pas matière à sauter hors de son sofa. Par contre,  il y a quelques moments creepy juste à souhait qui nous rappellent que nous sommes dans un film d’horreur. Et on ne voudrait pas être à la place des personnages!

Vérité ou conséquence en demeure pas moins une oeuvre intéressante dans son ensemble. Lucy Hale (Pretty Little Liars) est convaincante. Tyler Posey (Teen Wolf) est aussi convaincant même si le personnage stéréotypé du beau gosse de service qu’il incarne finit par agacer. Finalement, je vous dirais de le regarder. Nous avons ici un divertissement estival assurément concluant. Je termine en vous disant ceci : c’est Scream qui rencontre Final Destination.

Crédits Photos : Universal Pictures