Nous avons eu le privilège, mardi 23 janvier 2024, d’assister à la dernière de Pour une histoire d’un soir, mais sous une formule différente de celle de la tournée. C’est à Martin Leclerc des Productions du même nom, qu’est venue l’idée de combiner les deux spectacles afin de souligner la fin des deux tournées. Soit celle de Luce Dufault, Dire Combien je t’aime, et celle de Marie Denise Pelletier, Marie Carmen et Joe Bocan, Pour une histoire d’un soir avec la collaboration de l’Orchestre Symphonique de Montréal, qui était merveilleusement dirigé par Jean-Michel Malouf.
La soirée s’est amorcée avec en première partie, la toujours aussi belle Luce Dufault qui nous a encore séduits avec ses interprétations de L’amour et le carbone. Une belle entrée en matière, qui fut suivie par Le cœur de l’océan. Moran et Catherine Major avaient pour une autre fois uni leurs forces pour l’écriture d’une chanson que Luce leur avait demandée et qui s’intitule Pauvre terrienne. Une magnifique poésie sublimée par la magnifique voix de Luce Dufault.
Il va de soi, que nous avons tous partagé avec elle son incontournable Les soirs de scotch, qui fut suivie d’une autre magnifique balade Belle Ancolie. Pour terminer ce volet, elle nous a offert un pot-pourri de ses plus grandes interprétations, Des milliards de choses, Quand les hommes vivront d’amour de l’immortel Raymond Lévesque, Le monde est stone de Starmania, ainsi que la chanson Mon Dieu qui avait été popularisée par l’incomparable Edith Piaf.
Après l’intermission, ce fut au tour de trois autres grandes Dames de notre francophonie, soit Marie Denise Pelletier, Marie Carmen et Joe Bocan de faire leur entrée Pour une dernière histoire d’un soir. Elles ont d’abord entamé cette partie avec un medley composé de L’âmé sœur, Je t’aime mal, A ma façon, Déranger, Dans la peau, Est-ce que tu m’aimes encore et pour finir Survivre ensemble. Toute une mise en bouche.
Puis Marie Denise Pelletier a ouvert le bal des solos avec Corscica. Quelle voix ! On ne s’en lassera jamais. Joe Bocan nous a pris par surprise avec Finir ça là, une chanson pleine de tristesse dont l’interprétation a su nous toucher directement en plein cœur. Quant à Marie Carmen, c’est en nous chantant J’ai l’blues de vous qu’elle s’est présentée à nous. Une prestation qui a sur captiver le public. Il faut dire qu’à ce niveau, les spectateurs n’en ont pas manqué une et ont su bien démontrer leur plaisir et leur admiration à chacune de ces grandes interprètes.
Marie Carmen a ensuite continué en étalant les ailes de son aigle noir. Trois de ces quatre virtuoses de la voix ont un point en commun, leur participation à Starmania. Par conséquent, Luce Dufault, Marie Denise Pelletier et Marie Carmen ont participé à ce volet avec leur interprétation de Le rêve de Stella Spotlight, Petite musique terrienne ainsi que Les uns contre les autres. Un très beau moment de musique, selon moi. Incroyable les belles voix que nous avons ici au Québec.
Puis les trois stars de Pour une Histoire d’un soir nous ont interprété J’ai douze ans maman, une chanson qui est et sera toujours d’actualité. Puis, selon moi, le clou de la soirée, c’est Marie Denise Pelletier qui nous l’a offert avec sa performance de Tous les cris, les SOS, dont elle a chanté plusieurs mesures A capella et pour laquelle elle y a mis toute son étendue vocale. J’en ai encore des frissons. L’artiste a continué de nous émouvoir avec une chanson dont la musique est signée André Gagnon, et qui a pour titre Manquer d’amour. Une chanson dont les paroles sont sublimes et nous ont mis les larmes aux yeux. À noter que pour cette interprétation, c’est Benoit Sarrazin qui était au piano.
Joe Bocan, de son côté a réuni tous les présidents pour nous offrir son Apocalypso, qu’elle a suivi de Les femmes voilées, une autre chanson qui nous donne la chair de poule, et avec le cœur, la passion et la voix qu’elle y met, l’effet est facile à imaginer. Il est tout naturel qu’elle ne pouvait pas ne pas chanter Repartir à zéro, un de ses tout premiers succès, qu’elle interprète toujours avec le même enthousiasme, la même fougue.
Quant à Marie Carmen, elle a tenu pour la ixième fois à nous montrer ses deux côtés Entre l’ombre et la lumière, une chanson qui a toujours été et sera toujours parmi les favorites du public. Et pour finir le tout nos quatre grandes dames nous ont interprété, et je me demande bien pourquoi, Pour une histoire d’un soir, une interprétation magnifique.
Dire combien je t’aime… Pour une histoire d’un soir – Un doublé qui nous laissera un souvenir impérissable. Quatre grandes dames et un Orchestre Symphonique qui ont fait équipe pour nous séduire, nous émerveiller, nous surprendre, et nous éblouir en nous rappelant ce que l’amitié, la complicité, la passion peuvent accomplir. Une soirée sublime!
Bravo pour cette belle critique!!!