Les Noces de Figaro : Une belle réussite de l’Opéra de Montréal.

Samedi, le 23 septembre 2023, nous avons eu le plaisir d’assister à la Première de l’Opéra d’Amadeus Mozart , Les Noces de Figaro, à la Salle Wilfrid Pelletier de la Place des Arts. Une première qui s’est déroulée dans une salle remplie  à pleine capacité, et où le public était impatient de voir cet opéra dont la distribution  est presque entièrement canadienne. Elle comptait, notamment, Léon Kosavic, Andrea Nunez, Kirsten Mackinnon, Hugo Laporte, Kate Fernandez, Rachèle Tremblay, Scott Brooks, Emma Fekete,    Angelo Moretti et Matthew Li.

Quant à l’Orchestre Métropolitain, à qui était confiée la belle tâche d’accompagner toutes ces belles voix, il était dirigé par Nicolas Ellis, qui en était à sa première de direction avec l’Opéra de Monréal. Il a été chaudement applaudi. Quant à la mise en scène de cette œuvre de Mozart, elle est due à Stephen Lawless, qui a bien su en rendre l’esprit caricatural de la bourgeoisie du XVIIIme siècle. 

Crédit photo : Vivien Gaumand

Tout se passe dans des décors (très minimalistes) et costumes d’époque dus à Leslie Travers, alors que les éclairages fort opportuns sont signés Thomas C. Hase. Quant à la chorégraphie, elle  est orchestrée par Eric Sean Forget. Un opéra, durant lequel les péripéties et les imbroglios sont constamment présents et surtout très abracadabrants, mais qui aboutissent tout de même et finalement au mariage de Figaro et Susanna tous deux à l’emploi du Comte et de la Comtesse Almaviva. Nous sommes témoins de différents complots et situations coquines, parfois même rocambolesques

Quant à la prestation des interprètes, rien à redire. À croire qu’ils ont interprété ces différents personnages toute leur vie. Des voies toutes aussi plaisantes les unes que les autres. Il va de soi que Andrea Nunez et Hugo Laporte ont été égaux à eux-mêmes et ont su satisfaire nos attentes, sinon plus. Il faut également souligner Katie Fernandez dans le rôle de Cherubino, elle le rend vraiment adorable même si parfois, il est un véritable chenapan. Les moments phares de la soirée, dans le troisième et le quatrième actes, les solos de Figaro et Susanna, ainsi que ceux du comte et la comtesse Almaviva.

Crédit photo : Vivien Gaumand

Un spectacle que tous les amateurs d’opéra doivent voir et qui est encore à l’affiche à la Salle Wilfrid Pelletier jusqu’au 1er octobre.