Lisa Leblanc Symphonique

Lisa Leblanc symphonique : une bubble éclatante

Nous avons pu assister, vendredi le 1ᵉʳ mars, au spectacle de Lisa Leblanc, intitulé Lisa Symphonique, à la Salle Wilfrid Pelletier de la Place des ArtsCe spectacle mettait également en vedette l’Orchestre Symphonique de Laval, habilement dirigé par le Maestro Jean-Michel Malouf. Lorsque Lisa Leblanc a mis en place sa tournée, il était entendu que celle-ci allait se clôturer à Montréal, elle s’est mise à rêver que ça se ferait en grand, en chic et en extraordinaire. D’où le choix de la Salle Wilfrid Pelletier, de la paillette pour sa robe et du concept Symphonique pour l’accompagner.

Lors de la prise de toutes ces décisions, elle a contacté son collègue et ami, Antoine Gratton, pour créer des arrangements qui satisferaient à la fois le talent créateur de Lisa et les besoins d’un orchestre symphonique, et le résultat n’en fut que magnifique. Il faut dire que l’assistance était plus qu’impatiente de la voir faire son entrée. Une assistance composée pour la plupart de fans qui la suivent depuis ses tout débuts, c’était évident à voir leur réaction dès les premières notes de chaque chanson, on pouvait entendre leur réaction. 

Crédit photo : Benoit Rousseau

La voici donc qui fait son entrée dans une robe à paillettes, qui lui allait à ravir d’ailleurs, et commence son tour de chant avec Kraft Dinner, qui fut suivie de Dans l’jus et Pourquoi faire aujourd’hui et J’pas un cow boy. Quatre chansons qui furent l’occasion de fortes ovations. Elle fut souvent sur le bord des larmes tant l’émotion se faisait valoir. Elle a admis à un certain moment être des plus émues de se retrouver à la salle Wilfrid Pelletier, en rappelant que ce n’était pas une crotte dans le nez, provoquant ainsi un four rire général.

Je ne me rappelle pas avoir vu une telle simplicité chez un artiste sur scène. On aurait dit parfois qu’elle sortait d’une boîte à surprise, tellement sa spontanéité était à fleur de peau. Par moment, entre certaines chansons, nous pouvions apercevoir le drapeau néo-brunswickois, que l’on prenait plaisir à faire balancer comme un rappel d’où venait la belle Lisa. On les sentait plus que fiers d’elle, et avec raison. Il ne faut pas oublier que tous ses succès avaient été arrangés pour convenir au style et critères d’un Orchestre Symphonique.

Crédit photo : Benoit Rousseau

Son interprétation de Highways, Heartaches and Time Well Wested , City Slickers and Country Boys et Gossip I fut évidemment fort appréciée. À plusieurs reprises, Lisa Leblanc n’a pas manqué de saluer l’Orchestre Symphonique de Laval ainsi que le chef Jean-Michel Malouf, que sans eux, elle n’aurait pu être là. Elle a continué ses fredonnades en nous faisant quelques confidences, Entre toi pi moi pi la corde de bois. Elle n’a pas manqué de nous jeter un peu de Poudre aux yeux.

Sa philosophie de la vie Me semble que c’est facile. Un autre medley qui revisitant d’autres de ses succès qu’elle a complété en nous invitant Veux-tu rentrer dans ma bubble?  Sa leçon de vie, It’s not a game it’s a life style n’est pas passé inaperçu. Comme toute bonne chose a une fin, elle a choisi Aujourd’hui, ma vie c’est d’la marde. Dans son mot de remerciement final, elle n’a pas manqué de dire à son public qu’elle l’aimait en  »crisse », et ça, on a pu entendre que ça venait du cœur.

Crédit photo : Benoit Rousseau

Comme ce fut le cas après chacune de ses chansons, elle fut chaudement applaudie, à tel point que même lorsque les lumières se sont allumées, annonçant que c’était bel et bien fini, ses fans continuaient de scander son nom et de l’applaudir. Avec son charisme, sa personnalité, sa musique et son talent, tous ces applaudissements étaient plus que mérités. Lisa Leblanc symphonique est un  spectacle qui, selon nous, ne sera pas oublié de sitôt.