Parapapam :

Parapapam : de la douceur pour les oreilles

Samedi soir, le 9 décembre 2023, nous avons eu le plaisir d’assister au spectacle Parapapam, à la Salle Wilfrid Pelletier de la Place des Arts. Un spectacle musical qui mettait en vedette Vladimir Kornéev, Marie-Josée Lord, Mario Pelchat et Patrick Bruel. Ils étaient accompagnés par l’Orchestre Filmharmonique sous l’habile direction du jeune et talentueux Francis Choinière. Frederick Vogel dirigeait le chœur, dans une mise en scène de Guy Lévesque. Une production de Luce Rozon et Lucie Rozon.

Crédit photo : Bertrand-Exertier

Le tout s’est déroulé sur une scène aux décors festifs, mais simples et classiques de Jean-Marc Saumier, avec des éclairages et de savants effets spéciaux dus au talent de Pierre Roy et Marc-Antoine Pelletier. La soirée s’est amorcée avec un pot-pourri instrumental d’airs de Noël et une co-création de Francis Choinière et Frédéric Vogel intitulée La Farandolle.

Crédit photo : Bertrand-Exertier

Par la suite, ce sont Patrick Bruel, Mario Pelchat et Vladimir Kornéev qui ont entamé la partie vocale du spectacle avec une chanson qui, compte tenu de tout ce qui se passe présentement outremer, prenait tout son sens, Happy Christmas (War is over), une chanson qui a attiré les larmes de plusieurs.

Vladimir s’est ensuite éclipsé pour laisser la place à Mario et Patrick qui en duo nous ont amenés vers Petit papa Noël. Il faut dire que pour Patrick Bruel, c’était sa première expérience d’un spectacle de Noël, et pour notre grand plaisir, c’est auprès de nous qu’il a choisi de la vivre. Ce fut un duo très bien assorti pour une telle chanson. Puis, Mario Pelchat est resté seul sur la scène pour nous faire vivre un merveilleux Noël Blanc, entouré de splendides effets spéciaux.

Vladimir l’a par la suite remplacé, et avec comme musique d’accompagnement nul autre que le fameux Boléro de Ravel, il nous a fait entendre L’enfant au tambour… Encore meilleur que du bonbon au sucre d’orge. Par la suite, ce fut autour du séduisant duo composé de la sympathique Marie-Josée Lord et de Patrice Bruel, qui nous ont subjugués avec leur interprétation de The Prayer de David Foster. Un arrangement phénoménal avait été préparé spécialement pour eux pour l’occasion, et sincèrement ce fut une réussite autant du côté arrangement qu’interprétation.

Vladimir nous a alors quittés pour laisser la place à Madame Lord qui nous a donné sa version de Somewhere, extrait de West Side Story de Leonard Bernstein. Patrick Bruel est revenu pour nous surprendre avec une chanson de Jean-Pierre Ferland, Je reviens chez nous, arrangée spécialement pour lui. Pour compléter cette première partie de la soirée, c’est à Mario Pelchat qu’incombait la lourde tâche du Minuit Chrétien. 

Crédit photo : Bertrand-Exertier

Le retour sur scène s’est effectué en Sleigh Ride, conduit par l’Orchestre Filmharmonique et leur Maestro Choinière, avec des effets sonores instrumentaux qui nous faisaient entendre les coups de fouet, les pas et à la toute fin, même le hennissement des chevaux, ceci grâce aux arrangements de ces fabuleux musiciens. En passant, tous les arrangements sont dus à la plume et baguette de Francis Choinière, Frederic Vogel, Sylvain Goldberg, Illua Ziko, Christopher Smith, Bertrand-Gabriel Gagnon, et Vladimir Kornéev.

Ce fut ensuite un duo formé de Vladimir et Marie-Josée qui ont chanté en français et en allemand cet hymne si bien connu, qu’est Sainte Nuit. Un duo qui nous sera difficile d’oublier, tellement leurs voix se mariaient bien, une union vocale fusionnelle. Mario Pelchat a par la suite repris sa place sur scène pour nous présenter Les enfants oubliés, qui fut suivi de Patrick avec une ligne du succès de Mariah Carey, All I want for Christmas is all of you en s’adressant à l’assistance. . Ensuite il nous a fait entendre sa version de 23 décembre, au grand plaisir du public qui l’a encore une fois accompagné.

Crédit photo : Bertrand-Exertier

Madame Lord s’est représentée et nous a fait une performance inoubliable de la chanson Glory Alleluia, une interprétation à couper le souffle, qui lui a valu une ovation debout. Puis ce fut au tour de Mario de venir nous surprendre avec une superbe version de C’est l’hiver. Patrick Bruel ne pouvait pas être des nôtres sans qu’il nous interprète le succès qui l’a fait connaître et que tout le monde chantonne encore souvent, Qui a le droit. Il a eu toute la chorale de la salle pour chantonner avec lui. Mario s’est de nouveau joint à lui pour une autre chanson de circonstance, Noël à Jérusalem, qui leur a valu une ovation debout autant par le sens de leur choix que pour leur interprétation.

Parapapam :
Crédit photo : Bertrand Exertier

Le beau Vladimir, a de son côté, voulu faire un coucou spécial à Ginette Reno, puisque dans le courant de l’année il a participé à l’enregistrement de son dernier album, en chantant avec elle un duo intitulé Le bon coté du ciel. Donc pour se  faire plaisir et nous faire plaisir, il nous a chanté une autre création de Jean-Pierre Ferland, et pas n’importe laquelle, Un peu plus haut. Ouf! Il nous a donné des frissons encore une fois. La chanson aurait été écrite pour lui, qu’elle ne lui aurait pas convenu davantage.

Puis nos quatre amis sont revenus pour une petite dernière, une chanson du grand Michel Fugain, qui fut arrangée pour les besoins de la cause, et quel arrangement pour cette ballade Tout va changer. Des paroles et une version qui ont attiré des frissons et des larmes et évidemment une ovation debout qui n’en finissait plus.

Parapapam ne nous a  pas laissés sur notre faim. Ce sont de merveilleux cadeaux que l’Orchestre Filmharmonique, son chef Francis Choinière, les interprètes Patrick Bruel, Marie-Josée Lord, Vladimir Kornéev et Mario Pelchat nous ont offerts. Une soirée de pur bonheur dont ils nous ont fait cadeau et nous les en remercions du fond du cœur.