Thor : Ragnarok

Dans la mythologie nordique, le Ragnarök est la prophétie d’une guerre massive (genre fin du monde) qui s’abattra sur le monde et qui provoquera la mort de plusieurs dieux, géants et humains. La majorité du temps, les récits relatent de nombreuses catastrophes naturelles notamment des terres dévastées par des flots immenses et par les flammes. Avec le titre du tout nouveau film de Marvel, vous aurez deviné que c’est sur cette partie de l’eschatologie nordique que le nouvel opus de Thor est basé.

Le film se déroule deux ans après les évènements en Sokovie et l’affrontement d’Ultron (Avengers 2: l’Ère d’Ultron). Après être parti à la recherche des pierres d’infinités,  Thor (Chris Hemsworth) se retrouve prisonnier sur une planète où aboutissent les déchets et les reclus de l’univers. Contre son gré il devra affronter un vieil allié dans un ring de Gladiateur afin de divertir la population de la planète et ainsi gagner sa liberté. Il devra se débrouiller pour retourner à dans son monde afin d’empêcher Hela (Cate Blanchett), la déesse de la mort et une impitoyable guerrière, de causer la destruction  d’Asgard et de sa civilisation. Est-ce que Thor pourra y arriver sans son fidèle marteau Mjolnir?

Comme tout bon film de Marvel, l’action démarre rapidement. Les effets sont spectaculaires, les costumes splendides (notamment le casque de guerre d’Hela), les couleurs tapent l’œil et crée un univers fantastique incroyable. De plus, la musique divertit grandement tout en appuyant solidement les scènes (qu’elles soient dramatiques ou comiques). Ces éléments visent certainement à commencer à créer des liens entre les différents films de la franchise : la palette de couleur choisie et les pistes sonores pour Ragnarok rappellent grandement celles présentes dans Les Gardiens de la Galaxie. De plus, les admirateurs du Docteur Stephen Strange (Benedict Cumberbatch) seront comblés de le voir faire une apparition plus qu’hilarante.

Côté vilain, on a droit à la première méchante de Marvel transposée à l’écran. Hela (inspirée de Hel, la déesse de la mort) insuffle une grande force féminine au film et saura plaire à plusieurs. De plus, l’interprétation de Cate Blanchett est simplement impeccable.

Un autre personnage qui fera grandement plaisir aux fans (surtout les jeunes demoiselles) est Loki (Tom Hiddleston). Toujours aussi malicieux, le frère de Thor prend encore une grande place dans l’histoire. Bien que les deux jouissent d’une meilleure relation que par le passé, cela n’empêche pas notre farceur favori de se mettre régulièrement à l’oeuvre. D’ailleurs, toutes les scènes de Loki provoquent de nombreux rires (ce sont probablement mes favorites)

De nouvelles figures viennent également s’ajouter à cette trame narrative excitante, notamment les Valkyries,des guerrières super puissantes et Fenris le loup. Si vous êtes familier avec les différents mythes, tentez de laisser votre jugement critique de côté, car plusieurs liens ne sont pas ce qu’ils devraient être. Gardez en tête que Le Thor de Marvel est un univers créé par Stan Lee et Jack Kirby. Il est donc normal qu’en rédigeant le monde fictif du dieu du tonnerre, quelques différences s’y soient glissées.

En bref, ce troisième épisode est une franche réussite qui plaira à tous, car nul besoin d’avoir vu les autres films de la franchise pour comprendre les grandes lignes de l’histoire. Il est toutefois certain qu’avec une connaissance des films précédents vous serez en mesure de repérer plus facilement les petits clins d’œil dispersés ici et là.

Thor : Ragnarok met également en vedette Jeff Goldblum, Tessa Thompson, Mark Ruffalo, Anthony Hopkins et Idris Elba et a pris l’affiche le 3 novembre 2017.

ATTENTION : fidèles aux habitudes des films précédents, deux scènes post-génériques ont été ajoutées.

Crédits photo: Marvel Studios / Walt Disney Studios

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Notre Avis
4